Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de loipri

Le Marquis de Goulaine

24 Mai 2013 , Rédigé par loipri

http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Goulaine

 

Anaïs PRIOU, Descendante de Louis VIII de FRANCE est une cousine au 14e degré de Christophe de GOULAINE.

Anaïs PRIOU, Descendante de Louis VIII de FRANCE est aussi une fille d'une cousine au 24e degré de Christophe de GOULAINE.

  • En effet, sont en même temps
    • Guillaume Ier de GOULAINE, Seigneur de Goulaine (44) (1 lien de parenté) Voir
    • Exulate PANTIN de LA HAMELINIÈRE (1 lien de parenté) Voir 
      • des ancêtres à la 24e génération de Christophe de GOULAINE
      • des ancêtres à la 25e génération d'Anaïs PRIOU, Descendante de Louis VIII de FRANCE
  • H  Marcis de GOULAINE   

    Sosa : 4 271 353 984
     
    Marcis de GOULAINE
    • Né vers 1110 julien
    • Décédé
     

    Union(s) et enfant(s)

     

    Notes

    Notes individuelles

    ANCIENNE NOBLESSE de HAUTE-GOULAINE
    Le marquisat de Goulaine : Le château de Goulaine, en la paroisse de Haute-Goulaine est une des plus belles demeures seigneuriales qui nous soient restées.
    La partie principale de l'édifice consiste en un magnifique logis de styles ogival-fleuri et renaissance, placé au fond d'une vaste cour qu'entourent des fortifications beaucoup plus anciennes remontant en partie, dit-on, au XIIème siècle. « Sa riche façade porte tous les caractères de la fin du XVème siècle ou du commencement du XVIème : tourelles en encorbellement, ogives en accolade, hautes fenêtres dessinant leur pointe aigue sur le toit et s'encadrant avec les fenãetres inférieures, de manière à former toute une suite de riches ornementations perpendiculaires. Les appartements ne sont pas décorés avec moins de luxe, et, chose rare, ils conservent, après plusieurs siècles, une étonnante fraîcheur de décoration. On remarque surtout deux salles dont les poutres sculptées sont rehaussées d'azur et d'or » (Bretagne contemporaine, I 48).
    La famille de Goulaine, qui subsiste toujours et possède encore cette belle habitation, est une des plus distinguées et des plus anciennes de Bretagne ; on sait qu'elle porte depuis bien des siècles pour blason mi-parti d'Angleterre et de France, en souvenir des services rendus à la patrie par un de ses membres qui sut ménager la paix entre ces deux nations (nota : les armes anciennes de Goulaine étaient de gueules à trois croisettes d'argent - Revue hist. de l'Ouest. Mémoires, X. 552). Nous ne pouvons que résumer brièvement ici la généalogie de cette illustre maison.
    Marcis de Goulaine est le premier seigneur du lieu que l'on connaisse : du temps de Brice, évêque de Nantes (1112-1139) il donna à l'abbaye de Vertou toutes les dîmes et oblations des églises de Sainte-Radegonde de Goulaine et de la Chapelle-Heulin et offrit à Dieu en ce monastère deux de ses fils (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I 561) — Vint ensuite Jean Ier de Goulaine, témoin en 1149 de la fondation du prieuré des Coëts (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I 603) et gouverneur de Nantes en 1158. — C'est à Mathieu Ier, sire de Goulaine en 1170 et décédé en 1201 qu'Auffret de Missirien attribue l'heureuse négociation entre les rois de France et d'Angleterre dont nous venons de parler. — Mathieu II, seigneur de Goulaine et fils du précédent prit les armes pour venger l'assassinat d'Arthur de Bretagne — Pierre Ier vivait en 1260 et eut pour successeurs, Pierre II, Guillaume Ier et Pierre III ; ce dernier épousa Isabeau de la Jaille qui était veuve de lui en 1345, — Guillaume II, époux d'Aimable de Machecoul, fut tué au siège de la Roche-Derrien (1347). — Guillaume III, son fils, suivit le parti de Montfort et vit ses terres ravagées par les Français ; il avait épousé Marie de Rougé. — Jean II s'unit d'abord à Marguerite de Lesnérac, puis à Jeanne de Rames il eut de cette dernière Jean III marié en 1389 à Jeanne Eder et mort en 1428. — Jean IV, petit-fils du précédent lui succéda, épousa Marguerite de Saint-Gilles et décéda en 1463. — Christophe Ier, mari de Louise de la Jumelière, mourut en 1492 et eut pour successeur son fils Christophe II qui épousa : -1° en 1497 Renée Amenard. -2° Claude de Montejean. C'est à ces deux seigneurs que l'on attribue la construction du somptueux château de Goulaine. Christophe II laissa quatre fils qui furent tous successivement seigneurs de Goulaine après lui : René mort en 1530 sans avoir été marié, — François décédé en 1552 et Beaudoin tué en 1574, l'un et l'autre ne laissant pas de postérité — enfin Claude qui s'unit à Jeanne de Bouteville, puis à Jeanne Pinart. Gabriel Ier, sorti du premier mariage de Claude, épousa : -1° Suzanne de Botheloy, -2° Marguerite de Bretagne dont il eut Gabriel II son successeur. Celui-ci s'unit d'abord à Barbe Ruellan puis à Claude Cornulier et mourut en 1666. Gabriel II, premier marquis de Goulaine, eut trois enfants : un fils unique Louis qui se fit jésuite à Paris en 1654 et deux filles : Yolande mariée en 1647 à Claude marquis du Chastel, décédée sans postérité et Anne femme de Sébastien marquis de Rosmadec. Ces deux dames furent aussi l'une après l'autre marquises de Goulaine. La dernière laissa, entre autres enfants : Sébastien et Jeanne. Sébastien de Rosmadec mourut avant sa mère, laissant de son union avec Bonne d'Espinoze un fils Michel-Anne de Rosmadec qui succéda à sa grand'mère en qualité de marquis de Goulaine ; celui-ci épousa en 1736 Marie Le Fevre d'Ormesson dont il eut Germain de Rosmadec, mort dès 1750 sans postérité. Le marquis de Rosmadec survécut à son fils et à sa femme décédée en 1771 et mourut lui-même en 1786 [Supplément de la Généalogie de la maison de Cornulier (éd. de 1847) p. 129. — nota : il est à remarquer qu'en 1784 et 1786 Armand de Bruc fils de Marie-Yolande de Goulaine (de son premier mariage avec François de Bruc) figure comme marquis de Goulaine avant son frère utérin Jean-François de Baillehache]. Sa succession fut recueillie par Jean-François de Baillehache fils d'Henri de Baillehache et de Marie-Yolande de Goulaine, fille elle-même de Louis-Samuel de Goulaine, seigneur de Laudonnière, et de Jeanne de Rosmadec, soeur de Sébastien de Rosmadec. Jean-François de Baillehache, marquis de Goulaine en 1786, vendit cette terre, probablement au fils de Charles de Goulaine seigneur de Laudonnière, décédé en 1769, et de Renée du Bois de la Ferronnière morte elle-même en 1779. Ce fils nommé Charles-Emmanuel, qualifié marquis de Goulaine, avait épousé Marie-Anne Tardieu de Maleyssie en 1781. Lui et son frère cadet Henry de Goulaine périrent à Quiberon en 1795 (Annuaire de la noblesse, 1896).
    Châtellenie d'ancienneté la seigneurie de Goulaine fut érigée en marquisat au commencement du XVIIème siècle. Par brevet du 31 mars 1610, Henri 1V, voulant récompenser de ses services Gabriel de Goulaine, unit les quatre châtellenies de Goulaine, le Loroux-Bottereau, l'Epine-Gaudin et le Pallet, et érigea le tout en marquisat sous le nom de Goulaine. Mais diverses formalités n'ayant pas été remplies alors par Gabriel de Goulaine, ce brevet royal n'eut pas d'effet. C'est pourquoi Louis XIII donna, en octobre 1621, au même Gabriel de Goulaine des lettres patentes unissant de nouveau les quatre châtellenies susdites et y annexant encore huit autres juridictions : la Brouardière, l'Audigère, la Houdinière, la Tour-Gasselin, Oudonneau, Acigné-en-la-Chapelle-Heulin, le Châtellier et les Cléons, le tout contigu et relevant du roi sous son domaine de Nantes. Le roi érigea ensuite ce vaste ensemble de fiefs en marquisat de Goulaine. Les lettres royales furent enregistrées à la Chambre des comptes de Nantes le 18 février 1632 (Archives de Loire Inférieure, B 74 – Archives du Parlement de Bretagne, 16e reg. 214). Plus tard on unit encore à ce marquisat le Tourboureau, le Chesne, la Vannerie, la Roche-du-Pont-de-Louan, la Géraudière et la Noë-en-Goulaine (Dictionnaire des terres nobles du comté nantais).
    Le marquisat de Goulaine devint donc fort important : il se composa d'une quinzaine de hautes justices et deux mille hommages furent dus à son possesseur. Il s'étendit en dix-sept paroisses dont dix avec droit de fondation, savoir : Haute et Basse-Goulaine, Le Loroux-Bottereau, la Chapelle-Basse-Mer, le Pallet, la Renaudière, la Chapelle-Heulin, la Haye-Fouassière, Vallet et Saint-Fiacre. Les sept autres paroisses étaient Saint-Sébastien de Nantes, Vertou, Saint-Julien-de-Concelles, Mouzillon, Gorges, Monnières et Maisdon (Missirien, Histoire généalogique historique des marquis de Goulaine).
    Nous ne pouvons entrer ici dans les détails d'une description de toutes les nombreuses seigneuries dont nous venons de donner les noms, mais nous allons faire connaître les quatre châtellenies qui formaient le noyau du marquisat.
    -1° Châtellenie de Goulaine. — Il y avait à l'origine deux seigneuries de Goulaine, qualifiées l'une et l'autre de châtellenie : Goulaine en la paroisse de Haute-Goulaine était le berceau de la famille de ce nom ; — Goulaine en la paroisse de Basse-Goulaine appartenait anciennement aux sires de Clisson et fut confisquée par Jean V sur Olivier de Blois et Marguerite de Clisson sa mère ; plus tard cette seigneurie fut acquise par les sires de Goulaine et annexée à leur chãatellenie de même nom (Dictionnaire des terres nobles du comté nantais).
    Le château de Goulaine s'appela longtemps l'Angle de Goulaine. C'était en 1696 « un chasteau enfermé de douves et fossez avec pont-levis devant et derrière, grand corps de logis ayant deux pavillons, grande terrasse flanquée de deux bastions, chapelle Saint-Jacques et Saint-Christophe à l'entrée de l'avant-cour, portail accosté de deux tours, jardins, promenoirs, allées, bois et rabines, estang et moulin » (Déclaration du marquisat de Goulaine en 1696).
    Dès 1428 les métairies nobles du Bois, la Tournerie, la Ville et Trécherie faisaient partie du domaine de ce château ; en 1696 ce domaine comprenait de plus les métairies nobles des Cléons, la Choislière, la Bigotière, le Pont-de-Louan, la Gasche et la Vennerie. En 1433 le duc Jean V donna à Jean de Goulaine une île dans la Loire en face Saint-Sébastien d'Aigue, à la seule obligation de lui offrir tous les ans le jour de la Mi-août une paire de gants. Toute la paroisse de Haute-Goulaine était tenue par le marquis de Goulaine, partie sous le domaine du roi, partie sous celui de l'abbé de Saint-Jouin de Marne et partie sous celui du seigneur de la Benaste. Le sire de Goulaine avait les droits de « supériorité et fondation de l'églize Sainte-Radegonde de Haute-Goulaine, avec lizière dedans et dehors, enfeu et banc dans le choeur et mesme en icelle églize une chapelle dite la chapelle Creuse de Goulaine, en la muraille de laquelle est une arcade où sont les tombeaux et représentations des seigneurs de Goulaine ». Il avait les mêmes « prééminences, supériorité et fondation, lisière, banc et enfeu », en la paroisse de Basse-Goulaine « tant en l'église qu'en la chapelle Saint-Michel bastie dans le second cimetière ». Il avait encore la présentation des chapellenies du château de Goulaine et de la chapelle Creuse de Haute-Goulaine. Enfin il était patron et fondateur de « la chapelle Saint-Martin de la Fontaine, située dans le grand commun près le chasteau de Goulaine et où il se fait des processions de toutes les paroisses circonvoisines, le jour de la feste Saint-Martin ». Le même jour se tenait près de cette chapelle une foire dont les coutumes appartenaient à la seigneurie de Goulaine (Déclaration du marquisat de Goulaine en 1696). Une autre foire, appartenant également au sire de Goulaine, se tenait au bourg de Haute-Goulaine à la fête de sainte Radegonde ; outre les coutumes ordinaires, le seigneur de Goulaine y levait un droit de « poitrinage » sur les bouchers, et de « nomblage » sur les charcutiers, « d'un pot par charge » sur les potiers et d'un denier sur les boulangers. Le sire de Goulaine jouissait aussi d'un droit « de ban et estanche sur les vendants vin » pendant quinze jours chaque année, en la saison qu'il lui plaisait l'exercer.
    Parmi les rentes dues à la châtellenie notons deux paires de gants blancs que devaient offrir à leur seigneur, la nuit de Noël à la messe de minuit, deux tenanciers du bourg de Haute-Goulaine et deux gâteaux d'un boisseau de froment chacun, qu'étaient tenus de lui présenter deux autres vassaux, l'un le jour de Noël, l'autre à la fête des Rois. Le seigneur de Goulaine avait un droit de pêche dans le lac du Pont-de-Louan et un droit de quintaine sur tous les nouveaux mariés des deux paroisses de Haute et Basse-Goulaine au jour désigné par lui, ceux-ci devaient se réunir, « demander congé, monter à cheval, courir et rompre leurs lances », sous peine d'amende ; le sieur de la Tréprie était obligé de leur fournir les éperons nécessaires à cette course (Déclarations de Goulaine en 1533 et 1696).
    La châtellenie de Goulaine était une haute justice reconnue solennellement en 1398 par le duc Jean IV. A cette époque, en effet, un nommé Simon de Lisle, habitant Haute-Goulaine, maltraita si brutalement sa mère que celle-ci en mourut. Pris par les officiers de la seigneurie il fut par ordre du duc jugé, condamné à mort et exécuté par eux, quoique les juges de Nantes prétendissent, vu l'énormité du crime, avoir droit de se saisir de cette affaire (Bulletin de la Société archéologique de Nantes 1872, p. 67). Au XVIIIème dernier le marquis de Goulaine avait créé une rosière dans la paroisse de Haute-Goulaine ; le 14 octobre 1784, Marie Fonteneau élue rosière par ce marquis, fut mariée dans la chapelle du château de Goulaine, après avoir reçu « une couronne de roses bénites » (Revue historique de l'Ouest. Documents, II, 170).
    ETYMOLOGIE et HISTOIRE de HAUTE-GOULAINE
    Haute-Goulaine vient de la rivière la Goulaine et de sa position topographique.
    Au VIème siècle, est édifiée une chapelle dédiée à saint Martin (de Vertou), disciple de saint Félix (évêque de Nantes de 550 à 583). La paroisse ou trève, qui est à l'origine sous le patronage de sainte Radegonde, date certainement de la même époque.
    La paroisse de Goulaine est fondée entre le XIIème et le XIIIème siècle. Ce n'est qu'à partir de 1287 que l'on distingue les deux paroisses de Goulaine (Basse-Goulaine et Haute-Goulaine).
    L'histoire de la commune de Haute-Goulaine se confond avec celle de la famille Goulaine (Marcis de Goulaine vit au XIIème siècle). Au XIVème siècle, Jean II de Goulaine obtient le droit de créer une foire le jour de la Saint-Martin. C'est en faveur de Gabriel de Goulaine (époux de Marguerite de Bretagne) qu'Henri IV érige la seigneurie de Goulaine en marquisat. Au XVIIème siècle, le manoir des Cléons, situé sur le territoire de Haute-Goulaine, appartient à Mme de Sévigné (née de Rabutin-Chantal). Les terres et le château de Goulaine appartenant à Jean de Baille Hache, marquis de Goulaine, sont achetés en 1788 par Piter Deurbroucq (armateur et négociant d'origine hollandaise).

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article